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Réchauffement climatique : rapport alarmant de la Banque mondiale

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Réchauffement climatique : rapport alarmant de la Banque mondiale

 

Un rapport alarmant, publié par l’organisation humanitaire DARA et commandé par 20 gouvernements avait tenté d’alerter sur les risques que représente le changement climatique. Selon ce rapport, 100 millions de vies humaines et 3,2% du PIB mondial seraient en jeu entre maintenant et 2030 si rien n’est fait.  Cette fois, c’est la banque mondiale qui s’inquiète. La température moyenne de la planète risque de grimper de 4° Celsius d’ici la fin du siècle, craint la Banque mondiale d’après un rapport publié le 18 novembre. Il s’agit d’un niveau bien pire que celui prévu par d’autres experts comme ceux du GIEC.  Vagues de chaleur, sécheresse, multiplication des cyclones tropicaux, inondations de zones côtières, stocks de denrées alimentaires en danger, écosystèmes et biodiversité attaqués… C’est le sombre scénario envisagé par la Banque mondiale dans les années à venir. « Même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre la température moyenne globale pourrait encore grimper de 4 °C d’ici 2100″, s’alarme l’institution dans un rapport publié dimanche soir. Un réchauffement deux fois plus élevé que celui prévu dans le dernier rapport des experts de l’Onu (le Giec). Ces derniers tablent en moyenne sur une hausse des températures de 2 degrés d’ici la fin du siècle. En conséquence, la sécheresse, par exemple, progresserait jusqu’à concerner 44% des terres cultivées contre 15,4% actuellement. Parmi les effets redoutés d’un tel réchauffement: des rendements agricoles qui diminueraient encore plus fortement, et des millions de personnes potentiellement privées de nourriture. Des effets difficiles à chiffrer précisément du point de vie économique. « Dans un monde de plus en plus globalisé », où le niveau d’interdépendance entre les pays s’accroît, « des dégâts sur les infrastructures peuvent conduire à des impacts directs substantiels », est-il ainsi noté dans le rapport.

 

 


Réchauffement climatique chez les verts et au gouvernement !

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Réchauffement climatique chez les verts et au gouvernement !

 

Ça chauffe chez les verts, ça chauffe aussi au gouvernement ; ce n’est pas le constat du Giec mais des observateurs politiques (du coup le rapport du Giec est passé sous la table !). Chez les verts, Duflot fait le ménage. Pas question pour elle de quitter le gouvernement ( la place est bonne ! ) comme le demandait Durand, le secrétaire des verts ; Exit le rattrapage du diesel sur l’essence, finalement l’augmentation touchera tous les carburant (et le rattrapage aura lieu plus tard en 2015 ou 2016). Conséquence Durand est viré. Après Cohn Bendit, Mamère, Hulot, c’est hémorragie. L’environnement demeure encre une question importante mais pas les verts d’EELV qui n’apparaissent pas crédibles aux yeux des Français. Duflot a besoin de recoller les morceaux pour des verts très divisés et affaiblis alors elle attaque Valls sur un sujet de société très clivant : les Roms. Et pas avec des pincettes, puisque Valls ne respecterait pas les valeurs républicaines. Rien que ça ! La gauche du gouvernement approuve notamment  Taubira, Hamon pas mécontents d’attaquer le ministre le plus populaire- et de loin- du gouvernement.  Montebourg, lui soutient Valls. Le ministre du redressement rentre dans le rang après ses conflits publics avec Hollande et Ayrault. Montebourg pas même invité à Florange.  Même ambiance à propos du travail du dimanche, Cazeneuve est prêt à faire des concessions, pas Taubira, ni Hamon, ni Sapin, Ayrault, oui. Bref une joyeuse cacophonie chez les verts comme au gouvernement après l’annonce dune pause fiscale en 2013, reportée  en 2014 puis en 2015. Il fera encore chaud le soir des municipales et surtout après les européennes où le vote sanction est inévitable. Le GIEC avait raison, ça va encore chauffer !

Un réchauffement climatique catastrophique

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Un réchauffement climatique catastrophique

Selon un rapport publié le 6 septembre par le ministère français de l’écologie, la France pourrait, dans le pire des cas, voir ses températures augmenter de 5°C d’ici à la fin du siècle. Par conséquent, en septembre 2013, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a revu à la hausse ses projections concernant le niveau de la mer. Selon les climatologues du monde entier, la montée du niveau des océans s’est accélérée depuis vingt ans : 3,2 mm par an en moyenne sur les vingt dernières années, contre 1,7 mm en moyenne entre 1901 et 2010. Ils ont alors évoqué une hausse probable de 26 à 82 cm d’ici à 2100.   La France ne sera pas épargnée par la montée des océans. Une partie de son littoral risque d’être engloutie. Ainsi, sur les côtes du Nord-Pas-de-Calais, si le niveau de la mer du Nord montait de 80 cm, « un territoire d’un demi-million d’habitants pourrait se retrouver sous les eaux, au sein du triangle Dunkerque-Calais-Saint-Omer », relevait France 3 Nord-Pas-de-Calais, en octobre 2013. Sur la façade atlantique, la côte est déjà grignotée de plusieurs mètres chaque année, comme le montraient des reportages de France 2, en septembre 2013, et de France 3, en janvier 2014. Le phénomène pourrait s’accélérer, obligeant certaines stations balnéaires à se replier à plusieurs centaines de mètres du rivage. C’est notamment ce qui est envisagé à Lacanau (Gironde), comme l’expliquait Sud-Ouest en janvier.  En Europe, la montée des océans fait réagir certains pays. Les Pays-Bas ont annoncé, mardi 16 septembre, qu’ils allaient investir 20 milliards d’euros sur trente ans pour renforcer leur colossal système de digues. Les deux tiers du pays sont en effet situés sous le niveau de la mer. Mais la menace pèse particulièrement sur les petits états insulaires du Pacifique, et de nombreuses mégalopoles côtières d’Asie ou de la côte est des Etats-Unis. Des centaines de millions de personnes sont concernées. En Floride (Etats-Unis), les conséquences sont déjà visibles et la population se prépare au pire. Certaines constructions neuves sont déjà surélevées pour anticiper une hausse du niveau de la mer, comme le montre ce reportage de France 24 tourné en août 2013. De son côté, Christopher Loeak, président des îles Marshall, tire la sonnette d’alarme. « Ici, au milieu de l’océan Pacifique, le changement climatique est arrivé, a-t-il lancé, jeudi 18 septembre. Les plages de l’île de Buoj où je pêchais enfant sont déjà sous les eaux, et l’eau douce dont nous avons besoin pour faire pousser nos cultures devient chaque jour plus salée. » La famine et les maladies qui résultent du changement climatique, auquel s’ajoute la pollution de l’air, sont responsables, chaque année, de plus de 5 millions de décès. Ce chiffre pourrait atteindre les 6 millions de morts par an, et donc totaliser 100 millions de morts d’ici à 2030, si rien ne change dans nos pratiques polluantes, avertissait, en septembre 2012, un rapport (PDF, en anglais) de l’organisation humanitaire espagnole DARA.  

 

Le réchauffement climatique fait progresser l’asthme

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Le réchauffement climatique fait progresser l’asthme

D’après les spécialistes en sont certains : il y a un lien direct entre la progression de l’asthme et le réchauffement climatique. La chaleur a un effet direct sur la muqueuse des bronches. « L’ozone a un effet sur la muqueuse respiratoire« , explique le professeur Chantal Raherison-Semjen, spécialiste des maladies respiratoires au CHU de Bordeaux. Par ailleurs quand il y a de fortes températures, la concentration des polluants atmosphériques augmente. Or quand une personne est allergique, plus la pollution est importante, plus elle est sensible aux allergènes. Et c’est la crise d’asthme.  L’asthme résulte parfois d’une prédisposition génétique, tout le monde ne devient pas asthmatique mais plusieurs études montrent que le changement climatique joue un rôle important. Et le pire c’est que personne n’est épargné. Tous les âges sont concernés avec de plus en plus de cas signalés chez les enfants de moins de dix ans et l’apparition de symptômes d’asthme chez des personnes qui n’avaient jamais rencontré de problèmes respiratoires auparavant.

Réchauffement climatique : la santé en danger

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Réchauffement climatique : la santé en danger

 

 

C’est bine connu en France il n’ya pas eu de véritable hiver depuis une trentaine d’années. Pour preuve les stations de sport d’hiver de 1000 à 15000 m ne sont pratiquement plus skiable faute de neige. Quand il gèle ( sauf pour  certaines régions) , c’est seulement quelques jours . par ailleurs les étés sont de plus en plus secs et chaud. Une évolution de la température très néfaste à la santé Le Haut conseil de la santé publique, organe consultatif du ministère de la Santé, a mené une étude  depuis 2013 sur les impacts sanitaires liés au réchauffement du climat (dont les résultats sont diffusés par le Figaro). Les résultats, présentés lundi en conférence de presse par le professeur Jean-François Toussaint, sont alarmants: selon le rapport, c’est tout l’environnement sanitaire humain qui sera modifié par le changement climatique. Les premiers bouleversement sont déjà visibles et pourraient vite s’amplifier, estiment les experts. Le réchauffement climatique a tout d’abord un impact direct sur les populations vulnérables: les personnes âgées, les jeunes enfants et les individus en situation précaire. Selon le rapport, le nombre de morts augmente dès que la température moyenne dépasse les 25°C. Le réchauffement favoriserait aussi l’apparition de phénomènes extrêmes, en particulier des canicules, et ferait des ravages dans une population toujours plus vieillissante. Enfin le rayonnement solaire provoquerait aussi, par sa composante UV, l’apparition de cancers ou de mélanomes cutanés: ceux-ci ont augmenté de 45 % chez les hommes et de 19% chez les femmes entre 1990 et 2010. Les maladies infectieuses pourraient avoir des dynamiques inédites et atteindre de nouvelles régions. En effet, «les changements climatiques peuvent modifier et rendre imprévisibles les évolutions d’espèces microbiennes» et ainsi avoir «des effets directs et immédiats sur le paysage infectieux auquel est confrontée notre espèce», prévient l’étude. Le moustique vecteur de la dengue Aedes albopictus est par exemple présent dans le sud-est de la France depuis 2010. Si son implantation est le fruit de l’intensification des échanges internationaux et de l’usage massif d’antibactériens induisant des résistances accrues, le réchauffement climatique y a aussi contribué, estime le Haut conseil de la santé publique. Mais certains dangers sanitaires sont aussi imprévisibles. Le rapport recommande de ne pas «réduire les conséquences du changement climatique à des relations simples de cause à effet». En effet, le réchauffement augmente les risques d’incendie et de submersion/inondation des littoraux très concentrés en population, et selon le rapport, il faudrait «dès à présent envisager certaines relocalisations». Les effets sur la biodiversité pourraient se répercuter sur l’économie et la production agricole, posant de sérieux problèmes de nutrition. Si le Haut conseil de la santé publique recommande d’intégrer ces notions de complexité et de vision à long terme dans les réflexions politiques, il préconise surtout d’agir en amont afin d’éviter un tel scénario. Cela nécessite de réduire drastiquement les émissions de gaz carbonique, en renonçant totalement aux énergies fossiles d’ici 2100. Quand on lui demande quelles sont les chances que l’humanité suive ces directives, le président du Haut conseil de la santé publique Roger Salamon affirme, fataliste: «infimes, entre 3 et 5%».

Réchauffement climatique : la santé en danger

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Réchauffement climatique : la santé en danger

 

 

C’est bine connu en France il n’ya pas eu de véritable hiver depuis une trentaine d’années. Pour preuve les stations de sport d’hiver de 1000 à 15000 m ne sont pratiquement plus skiable faute de neige. Quand il gèle ( sauf pour  certaines régions) , c’est seulement quelques jours . par ailleurs les étés sont de plus en plus secs et chaud. Une évolution de la température très néfaste à la santé largement due à la pollution.  Le Haut conseil de la santé publique, organe consultatif du ministère de la Santé, a mené une étude  depuis 2013 sur les impacts sanitaires liés au réchauffement du climat (dont les résultats sont diffusés par le Figaro). Les résultats, présentés lundi en conférence de presse par le professeur Jean-François Toussaint, sont alarmants: selon le rapport, c’est tout l’environnement sanitaire humain qui sera modifié par le changement climatique. Les premiers bouleversement sont déjà visibles et pourraient vite s’amplifier, estiment les experts. Le réchauffement climatique a tout d’abord un impact direct sur les populations vulnérables: les personnes âgées, les jeunes enfants et les individus en situation précaire. Selon le rapport, le nombre de morts augmente dès que la température moyenne dépasse les 25°C. Le réchauffement favoriserait aussi l’apparition de phénomènes extrêmes, en particulier des canicules, et ferait des ravages dans une population toujours plus vieillissante. Enfin le rayonnement solaire provoquerait aussi, par sa composante UV, l’apparition de cancers ou de mélanomes cutanés: ceux-ci ont augmenté de 45 % chez les hommes et de 19% chez les femmes entre 1990 et 2010. Les maladies infectieuses pourraient avoir des dynamiques inédites et atteindre de nouvelles régions. En effet, «les changements climatiques peuvent modifier et rendre imprévisibles les évolutions d’espèces microbiennes» et ainsi avoir «des effets directs et immédiats sur le paysage infectieux auquel est confrontée notre espèce», prévient l’étude. Le moustique vecteur de la dengue Aedes albopictus est par exemple présent dans le sud-est de la France depuis 2010. Si son implantation est le fruit de l’intensification des échanges internationaux et de l’usage massif d’antibactériens induisant des résistances accrues, le réchauffement climatique y a aussi contribué, estime le Haut conseil de la santé publique. Mais certains dangers sanitaires sont aussi imprévisibles. Le rapport recommande de ne pas «réduire les conséquences du changement climatique à des relations simples de cause à effet». En effet, le réchauffement augmente les risques d’incendie et de submersion/inondation des littoraux très concentrés en population, et selon le rapport, il faudrait «dès à présent envisager certaines relocalisations». Les effets sur la biodiversité pourraient se répercuter sur l’économie et la production agricole, posant de sérieux problèmes de nutrition. Si le Haut conseil de la santé publique recommande d’intégrer ces notions de complexité et de vision à long terme dans les réflexions politiques, il préconise surtout d’agir en amont afin d’éviter un tel scénario. Cela nécessite de réduire drastiquement les émissions de gaz carbonique, en renonçant totalement aux énergies fossiles d’ici 2100. Quand on lui demande quelles sont les chances que l’humanité suive ces directives, le président du Haut conseil de la santé publique Roger Salamon affirme, fataliste: «infimes, entre 3 et 5%».

Réchauffement climatique : 4 degré d’ici 2100

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Réchauffement climatique : 4 degré d’ici 2100

Pollution, inondation, sécheresse, disparition d’espèces, changement de culture agricole autant de conséquences de la montée inexorable de la température. Il est urgent de limiter notre pollution si l’on veut éviter la montée de la température moyenne du globe au-delà de 2°C d’ici 2100, chiffre décidé lors de la conférence climat de Copenhague de 2009. Actuellement, si nous ne faisons rien, il faut en fait s’attendre à un climat de 4°C de plus, préviennent les scientifiques réunis à Paris. Pour éviter d’atteindre cette hausse, nous ne devons pas envoyer dans l’atmosphère plus de 900 milliards de tonnes de CO2, un chiffre qui sera atteint d’ici 20 ans si nous poursuivons à notre rythme actuel. Les derniers constats scientifiques montrent que les effets du changement climatique sont déjà présents : vagues de chaleur, les inondations et fonte des glaces.  Les scientifiques rappellent qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici 2050, si nous voulons arriver à zéro émission en 2100. C’est encore possible si nous mettons un prix au carbone, si nous investissons dans des transports, des villes propres. Cela ne représente qu’une petite part des milliards que nous allons consacrer dans nos futurs investissements d’infrastructures. Les scientifiques reconnaissent que les changements seront plus faciles à faire pour la production d’énergie, les voitures ou l’efficacité énergétique, mais qu’ils seront plus compliqués dans l’aviation, les transports routiers et maritimes. « Nous sommes dans une progression du réchauffement sans équivoque et nous verrons si 2015 bat le record de 2014« , explique Jean Jouzel, climatologue, vice-président du Giec. Au-delà de la hausse des températures, de l’élévation du niveau de la mer et de la fonte de glaces, il a été constaté que certaines espèces animales changeaient leur mode de vie. « Les zones climatiques se déplacent de quelques kilomètres par décennie et cela va s’accélérer. On a observé un changement chez les requins, mais aussi une modification de la date des migrations. Les cultures suivent aussi le changement des saisons« , constate Jean Jouzel. « Il faut aller vers un nouveau mode de développement sobre en carbone, qui demande une mobilisation de tous« , avertit Jean Jouzel. « Il faut aussi penser en terme de développement des pays pauvres et cela doit aller de pair avec la lutte contre le réchauffement climatique. »

 

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« Réchauffement climatique : 200 millions de réfugiés en 2050″

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« Réchauffement climatique : 200 millions de réfugiés en 2050″

INTERVIEW (JDD)  – de la sénatrice Esther Benbassa, qui porte le texte au sénat

 

Pourquoi avoir décidé de déposer cette proposition de résolution?
Dans quelques semaines, la France accueillera la COP 21 (la conférence internationale sur le climat, Ndlr). Le réchauffement climatique provoque en grande partie les déplacements environnementaux. Aujourd’hui, dans le monde, plus de 22 millions de personnes se déplacent à la suite d’une catastrophe naturelle*. On prévoit 200 millions de déplacés climatiques en 2050. Ces personnes ne relèvent pas de la convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés et n’ont aucune protection juridique. C’est aussi pour ça qu’ils ne veulent pas s’appeler « réfugiés ».

Concrètement, quel est votre objectif?
Nous voulons – si ce texte est voté et il a des chances de l’être mercredi – que la France puisse lancer, dans le cadre de la COP 21, des pourparlers pour la protection juridique de ces personnes. Le CO2 est majoritairement produit par les pays du Nord. Il faut que l’on aide ceux du Sud à s’occuper de ces déplacés environnementaux. Pour le moment, ces populations ne vont pas en Europe ou en Amérique du Nord, mais se déplacent de manière régionale ou dans les états limitrophes aux pays où ils ont subi les catastrophes. Ce n’est pas un problème à confondre avec les réfugiés politiques. Cela n’a absolument rien à voir.

Vous souhaitez la création d’un statut spécifique?
Déjà, nous voulons qu’on reconnaisse leur qualification. La France, dans le cadre propice de la COP 21, doit promouvoir, au sein des institutions européennes et internationales, des mesures de prévention et de protection des déplacés. Il faut les protéger, on ne peut pas les jeter à la mer! Ils n’ont rien, on ne sait pas quand ils arrivent… Et comme ils ne relèvent d’aucune convention, on ne peut même pas les nommer. On ne sait pas non plus comment les protéger. Depuis les années 1990, le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Ndlr) alerte la communauté internationale de mouvements de population qui peuvent découler du changement climatique. Nous voulons attirer l’attention et éviter cet effet de surprise catastrophique dont sont responsables nos politiques qui ne prévoient pas.

PME : pas de réchauffement « climatique » concernant l’environnement économique

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PME : pas de réchauffement « climatique »  concernant l’environnement économique

D’une manière générale les  PME se montrent relativement attentistes voir pessimistes quant aux perspectives d’évolution de l’économie. En outre leurs difficultés financières ne s’améliorent pas notamment pour gérer leur trésorerie (attitude  des banques, délais de paiements etc). Ce que confirme l’étude réalisée par l’IFOP pour KPMG et la CGPME.  De ce point de vue cette étude va à l’encontre de l’amélioration qui aurait été constatée par l’INSEE en janvier 2016, qui constate le climat des affaires en France s’améliore légèrement :  « En janvier 2016, le climat des affaires en France s’améliore légèrement. L’indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, gagne un point et retrouve son niveau de novembre. Il se situe à 102, un peu au-dessus de sa moyenne de long terme (100) atteinte à l’été. Le climat gagne deux points dans les services et un point dans le bâtiment et le commerce de détail. Il est stable dans l’industrie et le commerce de gros ».  A l’inverse dans l’étude IFOP, Ce qui caractérise le sentiment des PME c’est l’impression d’immobilisme de la politique économique en dépit de toutes les mesures qui ont été prises depuis la crise de 2008. Pourtant des évolutions sont intervenues dans le domaine fiscal en particulier,  malheureusement ces mesures sont souvent mal adaptées aux petites et moyennes entreprises. Surtout il apparaît que face au durcissement de l’environnement concurrentiel international l’adaptation de la politique économique n’est pas dans le rythme des mutations. Cette enquête de l’IFOP vient d’une certaine manière en contradiction avec nombre de prévisions économiques qui indiquaient  une nette reprise en 2016. Pour près de la moitié des PME interrogées on constate plutôt une réduction du volume d’affaires. À cela s’ajoute aussi une hausse des coûts des fournisseurs. Ce qui confirmerait que l’inflation nulle constatée par l’INSEE demeure très virtuelle pour les petites entreprises (comme pour les ménages d’ailleurs). Les P ME sont 45% à subir actuellement une baisse de leur chiffre d’affaires, 44% à constater une hausse des coûts des prix des fournisseurs – ce qui permet de relativiser l’impact de la baisse des prix des matières premières – et 23 % à rencontrer des problèmes de trésorerie ou de financements.  » L’inquiétude est particulièrement élevée dans les entreprises de 20 à 49 salariés et dans le secteur de la construction « , observe Frédéric Dabi, le directeur général adjoint de l’IFOP.   » Les réponses au financement à court terme des PME n’ont pas été apportées. Le vrai sujet demeure celui de l’octroi de facilités de trésorerie pour couvrir les besoins de financement sur une très courte période, explique-t-il. (En raison notamment des délais de paiement excessif NT elle erre) Selon l’enquête publiée le 21 janvier par l’association CroissancePlus et la Médiation des entreprises, cette négligence/malveillance plomberait la trésorerie des PME d’environ 15 milliards d’euros

Inondations : la faute à une sur-urbanisation et au réchauffement climatique

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Inondations : la faute à une sur-urbanisation et au réchauffement climatique

 

 

Certains fatalistes attribuent le phénomène des inondations à des causes cycliques. Effectivement quand on remonte dans le temps de tels phénomènes ont déjà été enregistrés en France en particulier. Toutefois il faut remarquer que le dérèglement est général au plan mondial et que des périodes anormales soit de sécheresse soient au contraire de pluie ou de tornade se succèdent partout. En cause sans doute le réchauffement climatique indiscutable et grandement imputable à l’homme et aux deux émissions polluantes. Le réchauffement climatique est indiscutable quand on constate par exemple la quasi absence d’hiver  dans un pays comme la France aussi la fonte des glaciers et l’absence de neige dans les montagnes en tout cas l’insuffisance.  D’après le rapport 2007 du GIEC (mémento des décideurs) :

« D’après les simulations, il est probable que dans les années 2080 de très nombreux millions de personnes supplémentaires seront inondées chaque année à la suite de l’élévation du niveau de la mer. Les zones très peuplées et de faible altitude où la capacité d’adaptation est relativement faible et qui sont déjà confrontées à d’autres défis tels que des tempêtes tropicales ou la subsidence locale de la côte sont particulièrement en danger. Le nombre de personnes touchées sera plus grand dans les méga-deltas d’Asie et d’Afrique, tandis que les petites îles sont particulièrement vulnérables. ». Au réchauffement climatique s’ajoute d’autres facteurs explicatifs comme les pratiques de culture intensive qui augmente le ruissellement de l’eau. Autre explication majeure le bétonnage des sols résultants de la sur urbanisation. On notera d’ailleurs que ce sont surtout les agglomérations qui ont été victimes d’inondations. Ce bétonnage des sols s’oppose évidemment à toute infiltration des eaux surtout quand en plus on a supprimé les fossés traditionnels qui même en campagne ne sont pratiquement pas entretenus. Le dérèglement climatique partout dans le monde, l’industrialisation des pratiques agricoles et la sur urbanisation constitue des problématiques relativement négligées tant par les pouvoirs publics que par les citoyens et il faut des événements dramatiques comme les inondations pour en rappeler les enjeux.

Inondations : la faute au réchauffement climatique et à une sururbanisation

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Bien certains experts réfutent à s’engager, il est clair que les inondations sont essentiellement dues à la sururbanisation et au changement climatique. Certains fatalistes attribuent le phénomène des inondations à des causes cycliques. Effectivement quand on remonte dans le temps de tels phénomènes ont déjà été enregistrés en France en particulier. Toutefois il faut remarquer que le dérèglement est général au plan mondial et que des périodes anormales soit de sécheresse soit au contraire de pluie ou de tornade se succèdent partout. En cause sans doute le réchauffement climatique indiscutable et grandement imputable à l’homme et aux deux émissions polluantes. Le réchauffement climatique est indiscutable quand on constate par exemple la quasi absence d’hiver  dans un pays comme la France, aussi la fonte des glaciers et l’absence de neige dans les montagnes en tout cas l’insuffisance.  D’après le rapport 2007 du GIEC (mémento des décideurs) : « D’après les simulations, il est probable que dans les années 2080 de très nombreux millions de personnes supplémentaires seront inondées chaque année à la suite de l’élévation du niveau de la mer. Les zones très peuplées et de faible altitude où la capacité d’adaptation est relativement faible et qui sont déjà confrontées à d’autres défis tels que des tempêtes tropicales ou la subsidence locale de la côte sont particulièrement en danger. Le nombre de personnes touchées sera plus grand dans les méga-deltas d’Asie et d’Afrique, tandis que les petites îles sont particulièrement vulnérables. ». Au réchauffement climatique s’ajoute d’autres facteurs explicatifs comme les pratiques de culture intensive qui augmente le ruissellement de l’eau. Autre explication majeure le bétonnage des sols résultants de la sur urbanisation. On notera d’ailleurs que ce sont surtout les agglomérations qui ont été victimes d’inondations. Ce bétonnage des sols s’oppose évidemment à toute infiltration des eaux surtout quand en plus on a supprimé les fossés traditionnels qui même en campagne ne sont pratiquement pas entretenus. Le dérèglement climatique partout dans le monde, l’industrialisation des pratiques agricoles et la sur urbanisation constitue des problématiques relativement négligées tant par les pouvoirs publics que par les citoyens et il faut des événements dramatiques comme les inondations pour en rappeler les enjeux.

 

Inondations et changements climatique sont liés (-Yann Wehrling,)

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Inondations et changements climatique sont liés (-Yann Wehrling,)

Ce que déclare -Yann Wehrling,  porte-parole du MoDem, conseiller de Paris et d’Ile-de-France  dans une interview au JDD. «

« Les décisions et les changements de comportements tardent. Le fait est que la réalité « palpable » du changement climatique ne se manifeste pas clairement. Tout cela reste encore assez théorique et lointain. Le changement climatique n’a pas la même visibilité qu’une étendue de déchets, qu’une marée noire ou qu’une pollution chimique d’un cours d’eau. D’ailleurs, quand de tels événements se produisent, causant des drames humains, choquant les opinions publiques, détruisant des milieux naturels, les décisions sont prises plus rapidement et plus fortement. Bien entendu, au sujet des inondations, il faut dénoncer les erreurs faites par le passé en matière d’urbanisme et d’imperméabilisation des terres qui font que les pluies sont moins absorbées par les sols et ruissellent plus rapidement dans des cours d’eau qui, par voie de conséquence, sortent de leurs lits. A ce sujet d’ailleurs, tirons-nous bien les bonnes leçons? Quand on voit ces artificialisations se poursuivre inlassablement, on peut malheureusement en douter. Mais une autre question se pose : assumons-nous réellement le lien entre le changement climatique et des événements tels que, par exemple, les actuelles inondations? Lien qui pourrait pourtant accélérer les prises de décisions. Il est en effet frappant d’entendre les scientifiques interrogés par les médias quand de tels événements surviennent. Une canicule, une tempête, les actuelles inondations… Tous ces événements font défiler les spécialistes dans les colonnes des journaux, sur les antennes de radios et de télévision. Mais à la question de savoir si ces phénomènes ont un lien avec le changement climatique, invariablement leur réponse est la même : « On ne peut pas le dire avec certitude. » Par pitié, amis scientifiques, prenez vos responsabilités! Vous ne pouvez pas d’une part, chaque année, lors des conférences climatiques internationales (les COP) rendre des rapports alarmistes, et d’autre part, quand des accidents climatiques surviennent, continuer de tenir des propos d’une prudence telle qu’ils distillent une petite musique qui crée, de fait, un doute, doute qui n’a en réalité pas d’autre conséquence que de repousser à plus tard les véritables décisions. Bien sûr, personne ne vous demandera jamais de tordre votre rigueur scientifique, mais que vous en coûterait-il de dire, après le très convenu et très rigoureux « on ne pas le dire avec certitude » un propos supplémentaire qui serait : « … Mais c’est très très probable, les changements climatiques en cours ne feront que multiplier les inondations »

 

JDD

 

Trump, une catastrophe climatique (Ségolène Royal)

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Trump, une catastrophe climatique (Ségolène Royal)

 

Trump n’est pas seulement une catastrophe démocratique. C’est une catastrophe climatique pour Ségolène Royal qui dénonce les propos du candidat républicain élu président des États-Unis qui lors de sa campagne a considéré le réchauffement climatique comme un canular.- Le projet de Donald Trump de se retirer de la convention des Nations unies sur le changement climatique serait « absolument catastrophique » et affaiblirait les Etats-Unis, a estimé vendredi la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal. Trempe a dit vouloir revenir sur l’accord de Paris, relancer les énergies fossiles aux Etats-Unis et supprimer tous les financements américains des programmes des Nations unies sur le réchauffement climatique. « Si de telles décisions sont prises, ce serait absolument catastrophique », a déclaré la ministre de l’Environnement qui est présente à la conférence sur le climat (COP 22) qui se tient à Marrakech au Maroc du 7 au 18 novembre. « J’ose croire que ce genre de choses sont des promesses de campagne pour satisfaire un certain électorat qui n’a pas compris que le réchauffement climatique est une réalité », a-t-elle ajouté. Ségolène Royal a toutefois estimé que Donald Trump pourrait faire marche arrière une fois entré en fonction en s’apercevant qu’une position de retrait « affaiblirait » les Etats-Unis. Elle a souligné que les Etats-Unis eux-mêmes étaient victimes du changement climatique, en citant comme exemple les incendies en Californie.

(Avec Reuters)

Changement climatique : Trump croyant mais pas pratiquant !

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Changement climatique : Trump croyant mais pas pratiquant !  

 

Difficile pour la diplomatie américaine de justifier la position de Trump concernant le réchauffement climatique. Du coup, l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU explique en substance que le président américain croit dans la modification climatique mais qu’il n’est pas réellement pratiquant «Le président Trump pense que le climat change et il pense que les polluants font partie de l’équation », a déclaré Nikki Haley dans une interview à CNN, qui en partagé un extrait. Selon Nikki Haley, Donald Trump « sait que (le climat) change et que les Etats-Unis doivent être responsables à ce sujet, ce que nous serons ». Jeudi, Donald Trump a annoncé sa décision de retirer les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, au nom de « l’Amérique d’abord », son credo de campagne et de politique gouvernementale, suscitant la consternation internationale. « Ce n’est pas parce que nous sortons du club que nous n’allons pas nous préoccuper de l’environnement », a encore affirmé Nikki Haley. Depuis son investiture le 20 janvier, le président américain n’a jamais dit s’il croyait ou non à la réalité du réchauffement climatique, qu’il avait présenté comme un canular fabriqué par la Chine lors de la campagne électorale 2016. L’écrasante majorité des scientifiques estime que le réchauffement climatique est en grande partie le résultat des activités humaines (production d’électricité, transports, agriculture, industrie). Les climatosceptiques, fortement représentés à la Maison blanche, jugent que l’Accord de Paris menace les intérêts des entreprises américaines.


Température : changement climatique aux Etats_Unis

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Température : changement climatique aux Etats-Unis

 

Un rapport qui risque   de contrarier Trump car il prouve que dores et déjà le changement climatique aux Etats unis est perceptible. Les températures moyennes aux Etats-Unis ont augmenté vite et de manière spectaculaire, les dernières décennies étant les plus chaudes depuis 1500 ans, selon un rapport préliminaire du gouvernement fédéral publié mardi par le New York Times. « Les Américains ressentent dès à présent les effets du changement climatique », souligne ce rapport rédigé par 13 agences mais qui n’a pas été rendu public ni approuvé par l’administration du président Donald Trump. Ce document « contredit directement les affirmations du président Trump et des membres de son cabinet selon lesquels la contribution humaine au changement climatique n’est pas avérée et la possibilité de prévoir ses effets est limitée », selon le journal. Ce projet de rapport, qui fait partie de l’évaluation nationale sur le climat aux Etats-Unis, est fait tous les quatre ans. Il a été signé par l’académie nationale des sciences. Les Etats-Unis ont confirmé vendredi par écrit aux Nations unies leur intention de se retirer de l’accord de Paris sur le climat. Ils ont cependant affirmé qu’ils continueraient à participer aux négociations internationales, a annoncé vendredi le département d’Etat américain. Fidèle à sa promesse électorale, Donald Trump avait annoncé le 1er juin le retrait des Etats-Unis de cet accord visant à limiter le réchauffement climatique, signé en décembre 2015 par 195 pays dans la capitale française. Il avait jugé le texte néfaste pour l’économie américaine, sans toutefois exclure de réintégrer le processus après renégociation, voire de conclure un « nouvel accord qui protège » les Etats-Unis. Conclu fin 2015 par plus de 190 pays, l’accord de Paris vise à limiter le réchauffement planétaire à moins de deux degrés Celsius par une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

 

Ouragans : la faute au réchauffement climatique ?

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Ouragans : la faute au réchauffement climatique ?

Nombre  d’experts considèrent qu’on ne constate pas forcément une hausse du nombre d’ouragans mais qu’il faut par compte noter une très forte augmentation de l’intensité. Une intensité pourrait bien être liée au réchauffement climatique Interrogée par le JDD, Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe des sciences physiques du climat du Giec, établit un lien direct entre intensification des phénomènes climatiques et réchauffement climatique. Selon la chercheuse, invitée à réagir sur l’ouragan Harvey, ces manifestations extrêmes ont « une importance naturelle, mais leur puissance de destruction est multipliée par le changement climatique ». Le coupable? Les gaz à effets de serre générés par l’activité humaine qui ont « conduit à des océans plus chauds ». Pour preuve, l’ouragan Harvey est survenu alors que la température de l’océan Atlantique était « un degré plus élevée que la moyenne de ces trente dernières années », relève-t-elle. Cette intensification future des ouragans semble faire consensus. Dans un rapport publié en 2013, le Giec estime ainsi « probable » que les futurs cyclones « deviendront plus intenses, avec des vents maximum plus forts et des précipitations plus fortes » en raison là encore de « l’accroissement en cours de la température à la surface des mers tropicales ». Fabrice Chauvin, chercheur à Météo-France, va dans le même sens : le réchauffement de l’atmosphère permet une « plus grande capacité à contenir de l’humidité » et engendre ainsi une plus grande source d’énergie pour le cyclone grâce à une « chaleur latente », explique-t-il sur le site The Conversation. Des dispositions idéales pour le renforcement des ouragans.

Réchauffement climatique : Pics à 50° C en France d’ici la fin du siècle

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Réchauffement climatique : Pics à 50° C en France d’ici la fin du siècle

 

Ce qui ressort d’une étude menée par le CREFACS en collaboration avec Météo-France. Interview de Beatrice Colin qui a participé à la recherche (parue dans le Monde).

La France a connu plusieurs épisodes de canicule cet été, ce qui est inédit depuis la création des plans de vigilance. Vont-ils s’amplifier au cours du siècle ?

Les projections climatiques au cours du XXIe siècle montrent que les activités humaines sont responsables d’une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des canicules en Europe. Selon l’ensemble des travaux de recherche rassemblés dans le dernier rapport du GIEC nous pouvons conclure que les canicules estivales devraient s’amplifier dans le futur si le niveau des émissions mondiales de gaz à effet de serre continue d’augmenter au rythme actuel. De plus, nos récents travaux ont montré que le nombre de records de chaleur battus chaque été sur le territoire européen a déjà augmenté dans les dernières décennies et devrait fortement augmenter au cours du XXIe siècle.

A partir de quand ces pics de chaleur deviendraient réguliers ?

Comme en témoignent les observations, les canicules estivales sont déjà de plus en plus fréquentes avec pour conséquence des étés de plus en plus chauds. En effet, selon Météo France, les trois étés les plus chauds jamais enregistrés depuis 1901 sont celui de 2003, avec 2 épisodes caniculaires, puis celui de 2015 avec 3 épisodes caniculaires et enfin celui de 2006 avec une importante canicule en juillet. L’été 2017 devrait aussi se faire remarquer parmi les étés record en termes de chaleur.

 

On a remarqué cette année que le phénomène caniculaire a débuté en juin et s’est poursuivi tard dans l’été. Est-ce que ce serait récurrent à l’avenir ?

Une saison caniculaire plus longue pourrait effectivement être une des conséquences du réchauffement climatique, mais la confiance autour de ces résultats est moins importante que celle autour d’une augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des canicules en été au cours du XXIe siècle.

Dans notre étude nous montrons cependant que sous le scénario étudié, il serait possible, à la fin du XXIe siècle, de vivre une canicule au moins aussi intense que celle que nous avons vécu en 2003 en termes d’anomalies de température journalière maximale, mais dans un climat futur relativement plus chaud (entre 5 °C et 6 °C en moyenne dans les dernières décennies du XXIe siècle) et plus sec.

 

Si rien ne change et rien n’est fait, la France dépassera le seuil des 50 °C régulièrement.

Il est important de rappeler ici que les températures supérieures à 50 °C indiquées dans notre étude sont les températures maximales en été d’ici 2100. Nous n’avons pas étudié la fréquence des événements caniculaires menant à des températures journalières maximales supérieures à 50 °C. Autrement dit, dans une région particulière, des températures supérieures à ce seuil pourraient être établies de manière régulière lors de canicules futures alors que pour une autre région une seule canicule au cours de plusieurs décennies pourrait suffire à atteindre ce même seuil des 50 °C d’ici 2100.

Selon Météo France, le record actuel de température maximale enregistré en été est de 44,1 °C dans le Gard, à Conqueyrac, ainsi qu’à Saint-Christol-lès-Alès. Ainsi, si à ce record de plus de 44 °C nous ajoutons un réchauffement moyen des températures estivales de l’ordre de 5 à 6 °C d’ici à la fin du siècle, selon le scénario le plus pessimiste, alors des températures maximales supérieures à 50 °C en été ne semblent pas irréalistes. Mais si on s’intéresse au scénario qui a été voté lors des accords de Paris, alors le réchauffement des températures estivales moyennes serait de 2 °C en France, limitant ainsi l’ampleur des températures extrêmes.

 

Mais selon vos projections, il y aura des différences entre les régions. Pourquoi le bassin méditerranéen, l’endroit connu pour être le plus chaud à l’année, verrait ses températures maximales augmenter moins que celles de l’Est ou du Nord ?

Dans notre étude nous étudions principalement les résultats d’un seul modèle de climat régional (le modèle Aladin développé au CNRM, Centre national de recherches météorologiques), même si nous prenons le soin de comparer les températures extrêmes futures à un large ensemble de modèles climatiques globaux provenant de la communauté internationale. Dans cette simulation une canicule future en particulier a fortement influencé la carte des anomalies de température journalière maximale ajoutées aux records observés d’ici à la fin du siècle.

Cette canicule est centrée sur le Nord-Est de la France, qui présente de fortes anomalies négatives du contenu en eau des sols cette année-là. Nous montrons que les températures maximales pendant la canicule sont influencées par le contenu en eau des sols avant la canicule, ce qui explique ainsi des anomalies de températures particulièrement importantes dans ces régions Est et Nord. Bien sûr l’effet modérateur de la mer pourrait aussi jouer un rôle clé pour le futur du climat méditerranéen. Mais il faut aussi noter que même si nous montrons des anomalies de température relativement plus faibles sur le pourtour méditerranéen, les températures extrêmes futures restent importantes, supérieures à 50 °C, car les records actuels y sont actuellement supérieurs.

Quels pourraient être les conséquences ?

La gestion de l’eau risque d’être un enjeu pour le futur à l’échelle du pays. Les projections, selon ce même scénario pessimiste, montrent un assèchement des sols et des débits en été au cours du XXIe siècle, ce qui est en partie expliqué par une diminution des précipitations en été. La ressource en eau pourrait ainsi être fortement diminuée.

C’est le scénario du pire. Mais si les émissions de gaz à effet de serre étaient réduites, les pics atteindraient quel niveau ?

Il est effectivement important de rappeler que nous avons étudié des projections selon le scénario le plus pessimiste envisagé par le GIEC, le scénario du « laisser-faire ». Dans cette étude nous n’avons pas envisagé d’autres scénarios pour lesquels les futures températures estivales les plus intenses restent donc à être déterminées. Le scénario étudié considère un niveau des émissions globales de gaz à effet de serre qui continuerait d’augmenter au rythme actuel au cours du XXIe siècle. Les décisions politiques et les mesures appliquées dans les prochaines décennies restent déterminantes pour le climat de la deuxième moitié du XXIe siècle.

Réchauffement climatique et politique énergétique

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Réchauffement climatique et politique énergétique

 

Rares  sont aujourd’hui les experts qui contestent l’influence des activités humaines sur le réchauffement climatique. Un réchauffement climatique qui entraîne notamment la fonte des glaces, la montée du niveau des mers,  le dérèglement climatique notamment des ouragans de plus en plus violents. Des phénomènes liés  à la question des émissions de gaz à effet de serre et à la politique énergétique. Bien entendu cette problématique est mondiale mais on va se limiter ici à la dimension française, c’est-à-dire celles sur laquelle on peut avoir un pouvoir d’influence plus importante  qu’ailleurs.

 

En 2013, la part des émissions de GES dues à l’utilisation de l’énergie représente 71,5 % des émissions totales, soit 351,1 Mt équivalent CO2

- Part des transports : 38 %, dont 95 % incombe aux transports routiers de voyageurs et de marchandises ;
– Part de l’industrie manufacturière et de la construction : 18 % ;
– Part du résidentiel (chauffage, climatisation…) : 17 % ;
– Part de l’industrie de l’énergie : 16 %, dont 79 % incombe à la production d’électricité et au chauffage urbain et 16 % au raffinage ; la faiblesse du point de la production d’électricité dans les émissions de GES en France s’explique par l’importance de la production électrique d’origine nucléaire ;
– Part du tertiaire (chauffage, climatisation…) : 8 % ;
– Part de l’agriculture : 4 %.

D’une certaine manière,  la part de chaque secteur est assez proportionnelle à sa consommation d’énergie.

Les secteurs consommateurs  d’énergie primaire :

-Résidentiel et tertiaire : 45 %

–transports : 33 %

–industrie e 20 %

–agriculture 3 % PIB japonais révisé à la baisse au deuxième trimestre

L’objectif est donc d’agir en direction des secteurs les plus énergétivores et qui émettent le plus de gaz à effet de serre.

 Il est évident que condamner certaines énergies gadgets comme les éoliennes au rendement énergétique insignifiant et très coûteuses (sans parler des coûts sociaux indirects qu’elles entraînent) ne cautionne pas pour autant  le développement du nucléaire qui présente des dangers non maîtrisables. La première question qui se pose c’est de savoir qu’il ne convient pas d’abord de réduire de manière drastique notre consommation d’énergie primaire. Certes l’énergie est indispensable pour un développement économique et social mais ce développement doit être aussi durable. On peut d’abord s’interroger sérieusement à propos des gaspillages d’énergie dans les différents secteurs. Un seul exemple, l’automobile qui constitue un véritable contresens économique et écologique. Des voitures lourdes, encombrantes, surmotorisées et qui consomme 2 à 3 fois plus que nécessaire alors que chaque voiture en moyenne est occupée par 1.2 personnes soir de l’ordre de 100kgs quand elles sont conçues pour transporter 500 à 1000 kg et  quand elle sont motorisés pour rouler à 160 ou 200 km/h (pour des vitesses limitées à 130 ou 90). Autre exemple l’éclairage public des grandes villes.   La fin des gaspillages et la recherche plus d’une grande efficacité énergétique permettraient sans doute d’économiser de l’ordre de 50 % de l’énergie primaire d’ici 2050 et de 20 % d’ici 15 ans. L’objectif est de s’attaquer aux secteurs les plus énergétivores et les plus polluants. Conclusion :

Engager une  politique énergétique réaliste visant en particulier à :

 

–réduire de manière drastique les gaspillages

–rechercher une meilleure capacité énergétique pour les besoins réels  qui restent

- privilégier les transports collectifs,  le véhicule électrique et revoir la conception de l’automobile

- développer des bâtiments à énergie neutre ou positive grâce notamment aux solaires

- développer d’autres filières rentables notamment Hydro électriques, géothermie (chaleur et électricité), la  méthanisation (cohérente avec les ressources agricoles qui créent de l’emploi).

Une telle politique permet d’abord de diminuer rapidement les gaz à effet de serre liée à l’activité humaine et   d’envisager progressivement la réduction du parc nucléaire.

 

Ouragans : le réchauffement climatique responsable ?

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Ouragans : le réchauffement climatique responsable ?

 

Nombre  d’experts considèrent qu’on ne constate pas forcément une hausse du nombre d’ouragans mais qu’il faut par compte noter une très forte augmentation de l’intensité. Une intensité pourrait bien être liée au réchauffement climatique même si certains  experts soulignent  l’insuffisance de données dans le temps pour établir avec certitude le lien de causalité.  Interrogée par le JDD, Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe des sciences physiques du climat du Giec, établit un lien direct entre intensification des phénomènes climatiques et réchauffement climatique. Selon la chercheuse, invitée à réagir sur l’ouragan Harvey, ces manifestations extrêmes ont « une importance naturelle, mais leur puissance de destruction est multipliée par le changement climatique ». Le coupable? Les gaz à effets de serre générés par l’activité humaine qui ont « conduit à des océans plus chauds ». Pour preuve, l’ouragan Harvey est survenu alors que la température de l’océan Atlantique était « un degré plus élevée que la moyenne de ces trente dernières années », relève-t-elle. Cette intensification future des ouragans semble faire consensus. Dans un rapport publié en 2013, le Giec estime ainsi « probable » que les futurs cyclones « deviendront plus intenses, avec des vents maximum plus forts et des précipitations plus fortes » en raison là encore de « l’accroissement en cours de la température à la surface des mers tropicales ». Fabrice Chauvin, chercheur à Météo-France, va dans le même sens : le réchauffement de l’atmosphère permet une « plus grande capacité à contenir de l’humidité » et engendre ainsi une plus grande source d’énergie pour le cyclone grâce à une « chaleur latente », explique-t-il

 

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